L’automobile est un sujet sensible. L’entretien d’un véhicule coûte horriblement cher de nos jours. Le prix d’achat, l’assurance, le carburant, l’entretien sont des éléments qui peuvent faire peur. Nous pouvons rajouter à cela le coût des différentes taxes imputées à la circulation routière comme les autoroutes et les différentes amendes que nous sommes susceptibles de prendre sur la route. Un grand nombre d’automobilistes habitant en plein cœur des grosses agglomérations ont pris la décision de revendre leur véhicule pour des raisons évidentes d’économie. Ils se servent des moyens de transport pour leur trajet quotidien maison/travail et loue seulement un véhicule pour partir en vacances et en cas de besoin spécifiques. Ce mode de transport est très avantageux dans certains cas spécifiques mais impensables pour toutes les personnes habitants en périphérie des grandes villes ou à la campagne.
Achat de voiture d’occasion : L’importance du procès verbal de contrôle technique
Le procès-verbal du contrôle technique doit être fait dans les 6 mois avant la vente de la voiture d’occasion. Il est obligatoire qu’il soit réalisé par un centre de contrôle technique. Le futur acheteur peut refuser d’acquérir le véhicule, s’il juge que les réparations à faire seront trop coûteuses.
Par contre en aucun cas le fait d’être en contre visite peut annuler la vente, bien au contraire il connaît parfaitement l’état du véhicule grâce au contrôle technique.
Un rapide coup d’œil sur le PV permet, au premier abord d’évaluer si des frais seront à prévoir sur la voiture. Sur la partie de droite du rapport, vous pourrez voir la liste des défaillances éventuellement constatées. Le contrôle technique automobile dénombre 613 défaillances possibles, classées en trois catégories : mineures, majeures ou critiques.
Il est évident que plus le véhicule prend de l’âge et plus il est normal de voir des défauts sur le rapport de visite technique.
Que faire en cas de doute sur l’état du véhicule après achat ?
Je tiens à rappeler que Dekra Montpellier est, comme tout autre centre de contrôle technique présent sur la métropole de Montpellier, agréé par l’état. C’est à dire que les contrôleurs de Juvignac, Fabrègues, Lattes, Saint-Jean-de-Védas ou encore de Montpellier suivent les mêmes formations.
Cependant, une défaillance mineure pour certaines personnes peuvent ne pas être vue de la même manière par un autre contrôleur. Pour résumé, il est inutile de vouloir faire un contrôle technique volontaire pour relever une rayure sur une aile, défaut très léger sans impact sur la sécurité et donc à l’appréciation du contrôleur. Il est en revanche tout à fait judicieux de faire un contrôle technique volontaire en cas de doute sur l’état du véhicule. A noter que celui-ci ne changera pas la date de validité du contrôle technique initiale. Cela peut être un moyen de s’assurer qu’il n’y a pas eu d’oubli sur un organe de sécurité comme les freins ou encore une rotule.
Faire un pré-contrôle technique avant d’acheter la voiture
Pour vous rassurer et éviter les arnaques, vous pouvez faire vous-même un pré contrôle avant d’acheter une voiture. Bien sur vous ne pourrez jamais réaliser sur un parking la totalité de celui-ci sans matériel et sans les connaissances nécessaires, mais certains défauts peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Votre contrôle technique Dekra Montpellier vous propose une fiche de pré contrôle qui peut vous être utile lors de l’acquisition de votre nouvelle auto. En cas de doute avéré, demandez au vendeur d’avoir la possibilité de faire un contrôle technique dans votre centre de contrôle habituel.
Contrôle technique Dekra : les trois critères essentiels dans le choix d’une auto
Comme tout centre de contrôle technique, l’activité principale de DEKRA Montpellier est la réalisation des contrôles techniques sur tout véhicule dont le poids est inférieur à 3T500. Pour mieux vous servir et vous permettre de grosses économies, notre équipe de professionnels met à votre service tout son savoir-faire et son expérience. Nous savons pertinemment que trois critères rentrent en compte dans la durée de vie d’un véhicule.
Premier critère : l’utilisation
Malheureusement, nous ne pouvons pas toujours influencer ce critère. Certains aspects sont à prendre en compte comme le temps de trajet maison-travail ou encore l’environnement de route (chemin, montagne, ville, autoroute…). Il est clair qu’il n’est pas judicieux d’acheter une voiture citadine comme véhicule à amener sur les chantiers. En parlant plus largement, on peut dire que l’impact sur la durée de vie d’une auto sera complètement différent si l’automobiliste utilise sa voiture pour faire que de l’autoroute ou s’il utilise sa voiture pour ne faire que de la ville.
Dans le même registre, nous retrouvons le choix de l’énergie. Il est vrai que nos gouvernements successifs nous ont poussés pendant plus de vingt ans à acheter des voitures diesels. Cependant, je ne pourrais jamais dire du mal sur cette conception de moteurs, qui a su faire ces preuves en terme de robustesse. En revanche, nous sommes maintenant tous d’accord pour dire qu’il n’est pas adapté à toutes les situations. Il faut partir sur une base de 15000 kilomètres bien que ce soit légèrement différent pour les gens qui utilisent la voiture seulement pour de grands trajets (hors travail). Pour plus de 15000 KM, le diesel est encore rentable à ce jour. Moins de 15000 KM, l’essence est plus adapté. De nos jours de gros progrès on était fait sur la consommation de ces véhicules. Il reste les énergies nouvelles comme l’électrique, l’hydrogène et les véhicules hybrides et au gaz qui peuvent être un très bon choix selon l’utilisation que l’on a de son véhicule, comme des plus courts trajets par exemple.
Deuxième critère : la conduite
Premier point très important, c’est lorsque le moteur est froid. Le principal facteur d’usure prématuré d’un moteur (hors entretien) est la période d’utilisation pendant la qu’elle la température est inférieure à 80°C. Pendant cette période, il est recommandé de ne pas faire d’accélération franche et ne pas rouler dans les tours. Pour éviter d’user l’embrayage, il faut éviter de laisser la main sur le levier de vitesse (pour éviter des créer un jeu en faisant une pression dessus malencontreusement) et sur la pédale d’embrayage. Il faut aussi bien penser à se mettre au point mort au feu ou dans les bouchons. Ces conseils vous permettront de réduire au maximum l’usure du moteur et de le préserver.
Le dernier point concernant la conduite est pour moi l’un des plus importants. Que ce soit lors de l’apprentissage de la conduite ou dans la vie de tous les jours, on entend souvent dire qu’il faut rouler en sous régime pour moins consommer, pour moins polluer ou encore que c’est mieux pour la mécanique. Cependant, cette idée est complétement fausse. Il faut savoir qu’un moteur, même diesel, est conçu pour fonctionner sur toute sa plage d’utilisation. Par exemple, sur un moteur diesel, si son ralenti (vitesse à laquelle le moteur tourne sans action sur l’accélérateur) est à 800 tr/min et sa régulation (régime moteur maximum) à 4500 tr/min, nous pouvons sans aucun souci se servir de l’ensemble de la plage qu’offre le moteur. Il faut bien sûr ne pas exagérer et rester à 4500tr/min pendant tout le trajet. L’intérêt d’utiliser l’ensemble de la plage de fonctionnement du moteur, est que cela évite l’encrassement du moteur.
L’encrassement, c’est quoi ?
C’est le colmatage des conduits et des différents organes par l’accumulation de suie. Le rajout des systèmes anti-pollution successifs n’arrange en rien le phénomène. L’encrassement se fait principalement quand le moteur est froid. Dû à la conception des nouvelles générations de moteur, les moteurs atteignent difficilement la température nécessaire à l’auto-nettoyage. Afin de décalaminer votre moteur, nous vous conseillons de faire au moins 30 kilomètres à 3500tr/min sur voie rapide, en respectant les limitations de vitesse. Pour cela, adaptez votre rapport à la vitesse demandée. En schématisant, le fait de faire monter la température du moteur et de la ligne d’échappement, ressemble au fait d’utiliser le four en pyrolyse. En utilisation quotidienne, le four monte à 250°C et en pyrolyse à 500°C ce qui décolle toutes les suies.
Troisième critère : l’entretien
Ce critère est primordial pour permettre la longévité du véhicule. Pour le moteur, il faut respecter les préconisations du constructeur. Le carburant est très important, privilégier du carburant de qualité. Il n’est toutefois pas nécessaire de mettre du carburant premium à chaque plein. Une fois tous les 3 à 4 pleins suffit. Beaucoup de constructeurs on choisit d’injecter une dose non-modifiable de cérine à chaque ouverture de trappe à carburant afin de réduire les émissions polluantes. Cependant il faut éviter de faire des petits appoints de carburant, qui rajoute à chaque fois de cérine, puisque sur le long terme cela pourrait boucher le circuit. La cause ? La cérine n’arrivera plus à remplir son rôle et à se « transformer » en anti polluant, il se produira alors l’effet inverse.
Pour garantir un entretien optimal est faire des économies, vous pouvez de temps en temps relire le PV de rapport du contrôle technique et vérifier les défauts mineures pour être sûr que l’état du point concerné ne sait pas empiré. Par exemple, si vous prenez des plaquettes de frein indiqué sur le rapport en mineure et que vous ne faites pas attention à vérifier l’usure dans le temps, ça risque d’user vos disques prématurément, pareil pour un capuchon anti poussière d’une rotule de direction. S’il n’a pas était changé, la poussière et l’eau peuvent usées prématurément la rotule. Tous ces défauts pourraient être sur le prochain rapport, si la vérification des plaquettes n’est pas faite au préalable.
Pour vous permettre un contrôle technique pas cher, DEKRA Montpellier vous propose en plus des conseils, un forfait éco comprenant la visite technique plus une contre-visite.